Les prix de la rentrée littéraire - Réseau des bibliothèques Sud-Hérault

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Petit tour d'horizon de la rentrée littéraire et des prix 2024 ! Pensez à réserver les livres !

 

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La lecture, on le sait, est fragilisée par tout un panel d’offres culturelles qui gravitent dans les foyers français. Ajoutons à cela, la morosité ambiante et vous aurez une rentrée littéraire plus sage que d’habitude, avec seulement 459 récits. Ce propulseur d’écrivains qu’est la rentrée littéraire permet un coup de projecteur sur les primo-romanciers et sur les vieux de la vieille, les grands écrivains, dont la reconnaissance se voit consolidée par les différents prix de l’automne.

Par exemple, que serait une rentrée littéraire sans Amélie Nothomb ? Cette fois-ci avec « L’impossible retour », la romancière excentrique nous emmène au cœur de ce pays qui compte tant pour elle, le Japon. Miguel Bonnefoy, en merveilleux conteur, pose ses valises à Maracaibo, en plein cœur du Venezuela, avec son roman « Le rêve du jaguar ». Jean Noël Orengo nous invite à nous questionner sur le pouvoir de la persuasion avec "Vous êtes l'amour malheureux du führer", qui revient sur la vie d'Albert Speer, proche d'Hitler qui a sauvé sa tête à coup d'éloquence mensongère. Philippe Jaenada, en enquêteur chevronné nous embarque dans les années 50 sur les traces d’un suicide, celui d’une jeune femme pleine de vie avec « La désinvolture est une bien belle chose ». « Coeur » de Thibault de Montaigu, surfe entre récit autobiographique et roman et explore les relations filiales, comme Hélène Gaudy qui nous parle de son père dans "Archipels". S'ensuivent, Maylis de Kerangal, Sandrine Collette, Alice Zeniter, Aurélien Bellanger et Olivier Norek pour leur production littéraire remarquée dans la presse.

Et une mention spéciale à Gaël Faye, (prix Goncourt des lycéens 2016 pour "Petit Pays") qui nous revient avec une histoire familiale d'une infinie délicatesse "Jacaranda". Il vient de recevoir le prix Renaudot 2024. Kamel Daoud, lui a reçu le prix Goncourt pour son roman "Houris", dans lequel il décrit les années noires, celles de la guerre civile algérienne, dans les années 90.

On peut dire que 2024 a été un bon cru. Il ne vous reste plus qu'à réserver !