Voici une présentation de ce roman de la rentrée littéraire. Vous pouvez le réserver à la médiathèque. Cette critique est écrite par Jennifer Hendrycks, lectrice de notre médiathèque et animatrice d’ateliers d’écriture. Et voici son blog…
Incandescente, sensible et résiliente, Betty enfouit les ténèbres familiales au pied des arbres, comme une offrande à l’expiation et l’oubli. Par petites touches dégustatives, ce roman ravive l’imaginaire et baume les plaies de l’humanité.C’est un chant initiatique vers le deuil. Des prières silencieuses et incantatoires pour transfigurer la réalité plus sordide et affadissante. Betty est une guerrière, une survivante, une combattante, elle donne voix aux morts avec acuité et pudeur. A travers sa famille, elle témoigne d’une réalité sociétale dans l’Amérique des années 50 avec une grande force . Un roman au lyrisme presque magique, aux propos universels. Une fresque familiale impressionnante de maitrise et de luminosité. La figure du père, fier et aimant, construisant des mythes pour adoucir les peines en tissant autour de ses enfants la joie, est douce et enveloppante.
Voici une présentation de ce roman de la rentrée littéraire. Vous pouvez le réserver à la médiathèque. Cette critique est écrite par Jennifer Hendrycks, lectrice de notre médiathèque et animatrice d’ateliers d’écriture. Et voici son blog…
Incandescente, sensible et résiliente, Betty enfouit les ténèbres familiales au pied des arbres, comme une offrande à l’expiation et l’oubli. Par petites touches dégustatives, ce roman ravive l’imaginaire et baume les plaies de l’humanité.C’est un chant initiatique vers le deuil. Des prières silencieuses et incantatoires pour transfigurer la réalité plus sordide et affadissante. Betty est une guerrière, une survivante, une combattante, elle donne voix aux morts avec acuité et pudeur. A travers sa famille, elle témoigne d’une réalité sociétale dans l’Amérique des années 50 avec une grande force . Un roman au lyrisme presque magique, aux propos universels. Une fresque familiale impressionnante de maitrise et de luminosité. La figure du père, fier et aimant, construisant des mythes pour adoucir les peines en tissant autour de ses enfants la joie, est douce et enveloppante.
“Ce livre est à la fois une danse, un chant et un éclat de lune, mais par-dessus tout, l’histoire qu’il raconte est, et restera à jamais, celle de la Petite Indienne.”
La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, née dans une baignoire, sixième de huit enfants. Sa famille vit en marge de la société car, si sa mère est blanche, son père est cherokee. Lorsque les Carpenter s’installent dans la petite ville de Breathed, après des années d’errance, le paysage luxuriant de l’Ohio semble leur apporter la paix. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty puise son courage dans l’écriture : elle confie sa douleur à des pages qu’elle enfouit sous terre au fil des années. Pour qu’un jour, toutes ces histoires n’en forment plus qu’une, qu’elle pourra enfin révéler.
Betty raconte les mystères de l’enfance et la perte de l’innocence. À travers la voix de sa jeune narratrice, Tiffany McDaniel chante le pouvoir réparateur des mots et donne naissance à une héroïne universelle.